Expatriés, achetez un pied-à-terre pour votre retour en France
Revenir en France quand on est expatrié sans anticiper son retour, s’apparente à un parcours du combattant. La première épreuve est la recherche d’un logement. Alors à moins d’avoir un pied-à-terre libre, il faut se lancer dans la recherche d’une location ou d’un achat. Et bien souvent, il est nécessaire de trouver un hébergement provisoire chez des proches, sans compter les complications administratives en perspective, pour justifier son domicile.
La solution ? Préparer son retour en investissant dans un pied-à-terre.
Les difficultés d’un retour sans point de chute
Les raisons d’un retour, programmé ou précipité, après une période d’expatriation sont diverses :
- Fin de mission professionnelle
- Mal du pays
- Instabilité géopolitique du pays d’accueil.
Toujours est-il que la décision est prise, et qu’il faut maintenant la concrétiser. Rechercher un bien en location ou un achat, n’est pas aisé après une longue période à l’étranger. Les derniers justificatifs demandés pour constituer votre dossier (revenus, etc.), sont a priori en langue étrangère, ce qui complique la tâche des agents immobiliers. Pour peu que le bien que vous lorgnez soit convoité par une longue liste de postulants, vos chances s’amenuisent.
Afin d’éviter ces désagréments, mieux vaut prévoir en achetant un pied-à-terre. En plus, ce bien vous assurera un revenu locatif en attendant de l’occuper. En optant pour le statut de Loueur meublé non-professionnel (LMNP), vous pourrez louer votre bien avec des baux limités à 1 an. Il sera alors plus facile et rapide de récupérer votre bien, lorsque vous préparerez votre retour.
Une organisation spécifique pour pallier la distance
Acheter un bien en France depuis l’étranger, n’est pas impossible. Cela implique en revanche une organisation différente, pour remédier à la distance. Il existe justement des professionnels spécialisés dans la recherche pour les expatriés, comme la société expat-immo.com ou encore des chasseurs immobiliers.
La communication avec ce professionnel se fait via des applications de messagerie qui fonctionnent avec Internet, comme Skype ou WhatsApp. Vous décidez avec votre chasseur immobilier des critères de recherche (budget, localisation, type de bien, surface, nombre de pièces, style, etc.). Bien évidemment, il n’est pas recommandé de sélectionner les biens nécessitant des travaux, compte tenu des contraintes de la distance.
Le chasseur visite pour vous et vous transmet des photos et des vidéos des biens visités, ainsi que les informations essentielles (fiche de présentation, etc.). Vous pouvez solliciter un ami sur place qui confirmera pour vous l’intérêt du bien. Une fois la perle rare dénichée, l’acquisition suit son cours normalement (offre, accord et signature), sous l’égide du professionnel de l’immobilier.
Le processus n’est pas exempt de difficultés. Il faut composer avec le décalage horaire, et votre chasseur immobilier devra faire preuve d’un surcroît de négociation pour faire accepter votre offre. En effet, les agences privilégient les acheteurs présents. En outre, les banques sont plus pointilleuses lorsqu’il s’agit d’accorder un crédit immobilier à un expatrié.
Néanmoins, avec une organisation adéquate pour contourner les contraintes de la distance, vous pouvez acheter en toute tranquillité un bien immobilier à des milliers de kilomètres.